Questions fréquentes - Primes 2023 de l’assurance de base
Depuis l’introduction de la loi sur l’assurance-maladie (LAMal) en 1996, toute personne résidant en Suisse doit contracter une assurance-maladie de base. Fondé sur le principe de la solidarité entre personnes bien-portantes et personnes malades, ce système permet à l’ensemble de la population d’accéder à des soins de qualité en cas de maladie, accident ou maternité.
Le montant des primes relève d’une estimation, aussi exacte que possible, des coûts que nous aurons à prendre en charge pour nos assurés au cours de l’année à venir. Cette estimation prend notamment en compte :
- les remboursements effectués lors des années précédentes;
- les évolutions réglementaires qui ont un impact sur les coûts à charge de l’assurance-maladie;
- l’estimation de la contribution d’Assura au mécanisme de solidarité entre assureurs-maladie, (27.50% du montant total de la prime);
- les frais administratifs récurrents d’Assura (4.40% du montant total de la prime).
Les primes des assurés doivent couvrir les coûts de la santé. Il s’agit d’un des principes de base de l’assurance-maladie. Les coûts de la santé augmentent quasi continuellement, notamment en raison du vieillissement de la population, de l’évolution des technologies médicales et d’attentes élevées en termes de soins. Les primes suivent dès lors la même tendance. Pour que les primes baissent, il faudrait que les coûts diminuent.
L’assurance-maladie obligatoire s’appuie sur le principe de la solidarité entre les personnes bien portantes et les personnes malades. Le mécanisme de la compensation des risques, qui est géré par l’Institution commune LAMal, prévoit que les assureurs-maladie ayant un collectif d’assurés représentant moins de risques de santé que la moyenne paient des contributions aux assureurs-maladie ayant un collectif d’assurés représentant plus de risques.
Les coûts de la santé sont différents d’un canton et d’une région à l’autre. Les primes de l’assurance de base devant couvrir les coûts de la santé, elles sont plus élevées dans les cantons et les régions où les coûts sont plus importants.
L’année de ses 19 ans. Si vous êtes né(e) en 2004, vous passerez, dès le 1er janvier 2023, à la classe d’âge « jeunes adultes » et la franchise de votre assurance de base sera adaptée. La franchise la plus basse, de CHF 300, vous est attribuée par défaut. Si vous souhaitez opter pour une franchise plus haute, assortie d’une prime plus basse, il vous suffit de nous en faire la demande par écrit ou via notre formulaire en ligne pour le 31 décembre 2022 au plus tard.
Non. Selon la LAMal, les primes doivent couvrir les coûts que l’assureur-maladie prend en charge pour ses assurés, ni plus, ni moins. Le respect de cette disposition est vérifié par l’Office fédéral de la santé publique qui doit approuver les primes avant leur publication fin septembre.
En vertu de la loi, aucun bénéfice ne peut être réalisé dans l’assurance de base. Si l’ensemble des primes encaissées par un assureur-maladie au cours d’une année est supérieur aux coûts à prendre en charge pour la même période, le montant restant est utilisé pour renforcer les réserves. Lorsque le niveau des réserves est suffisant au regard de la loi, ce montant peut aussi être reversé aux assurés. Dans tous les cas, chaque franc issu des primes sert à financer l’assurance obligatoire des soins.
Un assureur-maladie puise dans ses réserves quand les coûts à prendre en charge sont supérieurs aux primes payées pour l’année concernée et/ou en cas de situation sanitaire exceptionnelle, telle une pandémie. C’est donc pour pouvoir remplir leurs obligations envers les assurés en toutes circonstances que les assureurs ont l’obligation légale de constituer des réserves suffisantes.
Sur CHF 100 de primes payés par l’assuré, CHF 4.40 servent à couvrir nos frais de gestion et d’administration et CHF 95.60 servent à financer les prestations médicales.
En choisissant une franchise plus élevée que la franchise ordinaire de CHF 300 vous bénéficiez d’un rabais sur votre prime d’assurance-maladie. Cette option s’adresse à ceux qui entendent exercer une responsabilité accrue sur leurs dépenses de santé - notamment en prenant en charge les frais liés à des cas dits « bagatelle » - et qui attendent avant tout de leur assureur d’intervenir en cas de coup dur.
Le choix d’un modèle alternatif vous permet de réaliser des économies à condition que vous soyez prêts à accepter quelques obligations en termes d’accès aux soins. Par exemple, avec le modèle Médecin de Famille, vous choisissez librement votre médecin de référence mais vous engagez à toujours le consulter en premier recours.
Nous limitons nos propres frais de gestion et assurons un contrôle attentif des factures des prestataires de soins. Nous encourageons aussi le choix, par nos assurés, des pratiques, modèles d’assurances, franchises et prestations les mieux adaptés à leurs besoins et aux responsabilités qu’ils souhaitent assumer par rapport à leur santé. Cette approche nous permet de proposer durablement des primes parmi les plus avantageuses.